Les espèces invasives animales colonisent les territoires qui ne sont pas leur aire d’origine et menacent la biodiversité de ces lieux. Introduites fortuitement ou volontairement par les personnes qui occupent la localité, ces espèces exotiques envahissantes risquent souvent d’épuiser les ressources disponibles, ne laissant qu’une infime bribe pour les autres animaux qui occupent les lieux. Certains se nourrissent même des espèces indigènes, transformant ainsi l’écosystème de la zone concernée. Ces nuisibles sont à même de causer des dommages à l’agriculture (problème de pollinisation et de production végétale), à l’épuration d’eau, à la santé des autres animaux ou de l’homme, en portant les agents pathogènes et en infectant les êtres vivants qui se trouvent autour.
L’importance de l’identification des espèces nuisibles sur son domaine
Des milliers d’espèces invasives sont recensés au sein de l’Union européenne, requérant une prise en charge sérieuse de la part de chaque ménage. Les usagers doivent être en mesure d’identifier les espèces exotiques envahissantes présentes sur leur propriété afin de pouvoir choisir le système adéquat à adopter pour les capturer. Le mode de piégeage utilisé pour les gros rongeurs ne convient pas forcément aux espèces de petite taille. Dans tous les cas, les animaux nuisibles répandus dans les divers départements et dont l’éradication n’est pas toujours simplifiée sont le ragondin et le rat musqué qui sont de véritables destructeurs. Des pièges à ragondin et aussi à rat musqué, tout comme des cages à renard sont disponibles auprès des spécialistes, que ces derniers vendent en ligne, comme le cas de www.digitrap.fr, ou possèdent une enseigne et des boutiques physiques.
Bien sélectionner le piège à ragondin
Le piégeage est le système adéquat, à visée curative, permettant de venir à bout des ragondins. Dans cette optique, l’intéressé doit bien choisir ses cages à ragondin pour optimiser la capture de ces gros rongeurs. Le recours à ces dispositifs ne nécessite pas l’obtention d’une autorisation préalable lorsque la personne agit sur ses propriétés. En revanche, toute opération à effectuer sur les sites d’autrui requiert une autorisation écrite de la part du propriétaire foncier.
Seuls quelques mois, c'est-à-dire de décembre à avril, sont favorables à cette action. Une fois cette période passée, le nombre de rongeurs capturé n’est plus aussi important. Les cages à ragondin sont à placer sur des radeaux espacés de 50 m. Ces supports, ainsi que les pièges, doivent être bien attachés à la berge pour que l’eau ne les entraîne pas. Les appâts qui les captivent sont les pommes, le maïs et les carottes. En aucun ces derniers ne doivent être empoisonnés puisque les rongeurs sont à capturer vivants.
Une vérification régulière des pièges s’impose pour constater la capture ou non d’un animal. Cette fréquence est d’au moins une fois par jour. Ce relevé peut devenir pénible lorsque l’exploitant a d’autres obligations et différentes tâches à effectuer parallèlement avec cette vérification au quotidien. Dans ce cas de figure, les pièges connectés représentent un choix de taille puisque l’intéressé n’aura plus besoin de descendre à la berge tous les jours. Ce dispositif l’avise lorsqu’un animal est pris au piège et c’est uniquement à ce moment qu’il se déplace pour voir quelle espèce a été capturée.
Le bon piège à rat
Les différents types de pièges à rat donnent à chaque personne l’occasion d’opter pour le modèle adapté à ses besoins. Les modèles classiques fabriqués avec des grillages en maille et dotés de poignets de transport ont un caractère standard, dans la mesure où ces dispositifs permettent d’attraper les rats musqués, mais aussi les surmulots, les rats noirs, les petits nuisibles et les fouines. Certains de ces pièges sont équipés de deux entrées tandis que d’autres d’une seule petite porte. Les premiers modèles s’installent judicieusement le long des murs. La cage dotée d’une seule entrée requiert l’utilisation d’un appât pour attirer les nuisibles à l’intérieur.
Des pièges électroniques existent également et embarquent des systèmes plus évolués. Les espèces invasives reçoivent des décharges électriques à leur passage au niveau de cet appareil. Souvent, un appât est nécessaire, ce type d’équipement est à poser le long des murs.
Les pièges pour les autres espèces invasives
D’autres espèces exotiques envahissantes existent également et peuvent dévaster les cultures et les animaux, entre autres, les renards, les chiens errants, les petits sangliers, les chats et les putois. Le plus redoutable d’entre eux est le renard.
Véritables chasseurs avérés, les renards n’épargnent aucun des animaux élevés dans les propriétés qui se trouvent à proximité de leur terrier et peuvent même envahir les localités avoisinantes. Diverses sortes de cages à renard sont développées par les fabricants, dont l’efficacité dépend des designs et de la férocité des prédateurs. Une fois la présence de cet animal crépusculaire et nocturne identifiée, un modèle conçu spécialement pour sa capture est la meilleure solution, telle une cage monobloc. En revanche, si d’autres espèces viennent également infester les lieux, des cages standard pouvant capturer tous les nuisibles sont plus judicieuses, comme des boîtes à fauve par exemple.